Lamb reposa son téléphone, groggy ! Lui qui croyait avoir élucidé l'affaire et s'attendait à des compliments de Peyo, essuyait au contraire des reproches cinglants.
Avec cette CANICULE, La CHALEUR devenait suffocante dans le bureau où un vieux climatiseur poussif menaçait de rendre l'âme à chaque instant. Il sortit de ce sauna pour aller se DESALTERER au BAR du coin. Il avait BESOIN de BOIRE jusqu'à plus SOIF, de l'EAU, rien que de l'eau et surtout pas d'ALCOOL, s'il voulait conserver toutes ses facultés. Il allait falloir reprendre l'enquête depuis le début. Mais pourquoi diable avait-il oublié le frère de la veuve !
Il ressentait une grosse pointe de JALOUSIE envers Peyo qu'il imaginait, assis au bord de sa piscine, un VERRE à la main, sirotant quelque cocktail exotique aussi RAFRAICHISANT (sic) qu'une OASIS au coeur du désert, avec le SOLEIL comme allié et pas comme ennemi !
Ce n'était pas qu'il fût IMPATIENT de prendre ses congés. Pour aller où et avec qui ? Sa vie sentimentale était inexistante. Obsédé qu'il était par son travail, l' AMBITION avait pris le pas sur tout le reste. Pourtant il avait bien ENVIE d'une relation durable, et plus si affinités, mais les femmes qui avaient GOUTTE à sa compagnie se lassaient rapidement de son mutisme et de ses nombreuses absences.
Un appel téléphonique interrompit sa méditation, c'était un collègue, Juste FONTAINE, un vieux de la vieille qui l'avait aidé à ses débuts :
- Quoi ? Qu'est-ce que tu me dis ! ... Barrage de police ... Course poursuite ... Tués tous les trois ! J'y crois pas !
Une SENSATION de FROID l'envahit un court instant suivie d'un rire nerveux incontrôlable. Plus de Marie-Lou, de Marcel, de Bruno. Le combat cessait faute de combattants.
Lamb se leva pour retourner à son bureau, le coeur léger, en se disant :
- Tiens, je vais interroger notre voleur, ça me reposera ...