lynkowsky a écrit :Alors, effectivement, la réaction de l'adversaire est déplacée, et je transmet à diplojak. Par contre, venir pleurer face à une telle réaction après avoir traité son adversaire de nul sans aucune politesse, ma foi, je trouve aussi cela déplacé...
Arrivé à ce stade de la discussion, fort passionnante comme toujours, je constate à grand regret que la remarque de Lynko, si elle est naturellement tout à fait justifiée, ne se trouve malheureusement pas explicitée pour autant...
En effet, un petit rappel de l'article L.297 - 5 ter du guide du parfait petit bajicien, lui-même inspiré par la non moins fameuse jurisprudence dite Ambre / Félicien, icelle validée par la Cour de Procrastination dans un arrêt qui paraîtra vraisemblablement demain, est absolument sans équivoque sur le sujet, je cite en me référant aux attendus (qui en l'occurrence portent bien leur nom...

) :
" ... en l'espèce, le sieur Félicien, en accolant au patronyme de sa vieille et néanmoins gaillarde cousine le qualificatif de " nulle " , n'a point contrevenu au règlement du jeu de Jarnac, lui-même régenté par les us et coutumes en vigueur en la commune de Boitâje, où l'incident porté par devant-nous, maître Peyo, juge en la Cour Suprême de Procrastination (dite CSP+, parce qu'il le vaut bien...

) assisté de maîtresse Caïus et maîtresse Musée, assesseuses assermentées et dûment patentées en la matière, puisque respectant (art. L.297 - 5 ter) " ... le terme éventuellement injurieux, voire diffamant, adressé à l'adversaire, perd sa qualité négative dès lors que les règles de bienséance sont respectées (cf. " Guide du savoir-vivre de ma cousine " , RP éditions), à savoir l'adjonction du titre ou de la qualité de la personne affectée par le terme litigieux... "
Adonc, lors de l'enquête dûment diligentée par nos soins et dont les conclusions ne furent contestées par aucune des parties, il apparaît sans équivoque que le sieur Félicien a usé, en sus du vocable " nulle " , d'autres termes qui ne laissent aucun doute quant au respect de l'article supra cité, ainsi qu'à celui de dame Ambre.
En effet les termes exacts sont : "chère nulle mais néanmoins érudite cousine à la grâce subtile " .
Par conséquent, la condition de défaut de politesse ne se trouve nullement remplie en la circonstance, et dame Ambre est donc déboutée de sa demande, et condamnée aux dépens (rire à ses dépens peut-être exceptionnellement toléré à titre dérogatoire

), et au versement d'autant de verres de Beaujolais que de convives lors de la prochaine séance plénière de l'assemblée citoyenne de la commune de Boîtaje, sans préjuger des amandes, salées bien entendu, dont elle devra alors s'acquitter, pour avoir voulu pousser le bouchon un peu loin...
La séance est levée, en attendant (avec impatience ! ) que mon verre le soit !
Signé : illisible ( le greffier, bien sûr...

) "